Pourquoi faut-il s’arrêter dans la ville de Ganzi, au Sichuan?
Nous quittons finalement Tagong pour Ganzi. Aussi nommée Garze, ganze, karze, kandze et la liste est longue.
Il s’agit d’un retour en ville, mais bien agréable. Nous décidons finalement d’y passer une journée entière et nous avons bien fait !
Et pas seulement parce que nous retrouvons le soleil, voire la chaleur (à comprendre, le « moins froid »).
Ganzi, ville chinoise et tibétaine
Et oui dans cette région c’est souvent un peu les deux. Nous arrivons dans une grande avenue plutôt agréable, bordée de magasins chinois mais aussi de magasins vendant des objets religieux tibétains et des habits de moines. On en croise d’ailleurs beaucoup faisant leurs emplettes. On trouvera un super magasin où vous pouvez trouver toutes les tentes que vous voulez. Une tente rando ? Oui. Une tente pour vos yaks ? ok. D’ailleurs on vend les selles pour vos chevaux aussi.
Et miam, pleins de petites échoppes pour manger pas cher.
Nous montons la « rue des menuisiers » pour rejoindre la vieille ville tibétaine. Nous suivons les rues au hasard jusqu’à ce qu’une femme nous indique une direction. Qui nous emmène vers un temple. On entre, on fait le tour, en suivant les fidèles qui tournent les moulins à prière.
Puis on entre à nouveau.
Parce qu’on n’arrive pas à dire non à cette petite grand mère qui à l’air de vouloir absolument qu’on aille prier.
Le vieux quartier tibétain est si différent du centre ville qu’on se croirait avoir d’un coup changé de ville. Beaucoup moins de bétons, d’immeubles et de circulation, bienvenu aux maisons en terre et bois, dans un style totalement différent.
On ira dans l’après midi marcher dans un autre quartier au sud de la rue Chuanzang. Encore une autre atmosphère, au milieu des travaux.
Paysages montagneux de Ganzi
Lors de notre ballade à Ganzi nous avons rapidement pris de la hauteur et sommes montés sur les collines, ce qui donne de superbes vues sur la ville et les montagnes. Nous avons rejoint des ruines, puis avons suivi un chemin de pèlerin jusqu’au monastère de la vieille ville. Nous sommes ensuite montés sur une autre colline, où se construit un temple blanc au yeux de bouddha, et où nous avons été surpris de trouver des tombes.
Souvent les enfants, les jeunes et les moins jeunes nous saluent d’un « hello » ou à défaut d’un « tachidele », le bonjour tibétain.
Certains nous observent d’un drôle d’air mais finissent toujours souriants, voire riants.
Des fois on se demande ce qu’on a de si marrant.
Hotel à Ganzi
Il est assez facile de trouver un hôtel dans la ville, il y en a plusieurs sur la route principale où se trouvent les stations de bus.
Le notre était au sud de Dajintan road la « rue de la police », qui est d’ailleurs la même que celle des menuisiers, ou des « champignons séchés », perpendiculaire à la rue principale.
Le nom de l’hôtel étant écrit qu’en chinois, aucune idée du nom, mais ça valait le coup d’en visiter 2-3 pour arriver ici.
Malgré le « lit chinois » (comprenez ici qu’il faudrait qu’ils apprennent l’existence des matelas), il reste les positifs : personnel sympa, grande chambre propre avec salle de bain incluse, immenses fenêtres sur deux murs, pour 100yuans pour deux (à peine négociés).
On est passé un peu plus tard au Hong Fu Guesthouse que nous avions repéré sur internet et dans le lonely planet, c’est 80yuans pour une place en dortoir, salle de bain commune, et l’ensemble ne sentait pas très bon lors de notre passage.
C’est bon, on confirme qu’on restera bien deux nuits dans notre petit hôtel.
Informations pratiques:
De Tagong, plusieurs bus passent mais de s’arrêtent pas forcement. Il faut parfois changer à Luho. Nous en avons vu passer à partir de 8h30.
Nous avons pris le notre à 9h10, 6h de trajet pour 100 yuans.