Tour organisé au Kawah Ijen à partir de Bali
Le kawah Ijen, qu’est ce que c’est?
Le Kawah Ijen est un volcan situé à l’ouest de Java connu pour son souffre que des ouvriers vont récupèrer dans le cratère.
La nuit on peut y voir de grandes flammes bleues, formées par la combustion du souffre.
Un des must-see de l’île pour beaucoup de personnes.
Mon expérience au Kawah Ijen
Je suis à Pemuteran quand je rencontre deux francais et me décide de me joindre à eux pour un tour au Kawah Ijen. Nous prenons la solution de facilité, louer les services d’un guide et d’un chauffeur, trouvé via l’hôtel.
A 23h, un premier chauffeur vient nous chercher pour nous emmener au port où nous rencontrons notre chauffeur et guide de Java.
Nous prenons ensuite le bateau ensemble, puis la voiture juste au début de la randonnée montant au volcan.
Voir l’article De Bali au Kawah Ijen pour d’autres moyens d’atteindre le volcan.
Lorsqu’on arrive en haut on a 1h avant l’ouverture des portes, à 3h du matin. En effet tout le monde attend, et on est plutôt nombreux.
Je n’aime pas trop cette ambiance, je deviens nostalgique du Bromo où a pu commencer la marche quand on a voulu et où il n’y avait pas grand monde sur le trajet.
Après un thé pour passer le temps, on y va tous en même temps. Arrivé en haut on commence à discerner le cratère. Puis le chemin qui y descend. C’est magique de voir au fond les flammes bleus et les loupiotes des gens qui descendent.
La descente n’est pas très agréable, c’est bouchonné tellement il y a de monde. On croise déjà des mineurs au boulot.
Je n’aime pas cette impression d’être tant de touristes ici alors que des gens travaillent.
J’oublie mes griefs un instant en regardant en bas. J’ai l’impression d’être dans le seigneur des anneaux, au moment où on voit les orques en train de travailler dans de grandes forges. Bah oui j’ai pas dormi il faut se rappeler.
En bas on voit les fameuses flammes bleus. Au fur et à mesure que le jour se lève, celle ci disparaissent et on commence à voir le souffre bien jaune et le bleu du lac.
Il est difficile de respirer car la fumée du souffre est forte et le vent tourne. On essaie de l’éviter mais on se retrouve plusieurs fois en plein milieu du nuage. On tousse, les yeux piquent.
On remonte une fois le jour bien levé et il n’y a plus grand monde, ce qui donne une remontée beaucoup plus agréable que la descente. Les mineurs, eux, sont toujours là, certains transportent le souffre, d’autres sont en pause déjeuner et d’autres vendent des souvenirs aux touristes restants.
Nous remontons au village, prenons un petit déjeuner et on nous reconduit au port. Il doit être vers 11-12h, nous avons pris notre temps.