Arrivée à Ispahan par Avion

billet

L’avion atterrit. Ca y est on est en Iran, enfin presque. Je regarde autour de moi pour savoir quand est ce que je dois finir mon déguisement. J’ai déjà sur moi le t-shirt manche longue qui cache les fesses et le gilet même format. Ne me reste plus qu’à mettre le foulard pour compléter la tenue. Ici Hijab obligatoire.

Ça y est, mes voisines « s’habillent » et on descend.

Visa à l’aéroport d’Ispahan

Ou… « le sketch des visas ».

Dans ce pays tout change tout le temps. Les iraniens eux même disent que les règles peuvent changer du jour au lendemain sans même qu’il y ait une information.
Nous sommes partis avec un numéro d’autorisation, donné par une agence de voyage à l’avance.
Dans les faits on ne sait pas trop si celui ci est vraiment utile. Ils ont à peine regardé notre papier. Nous avons appris plus tard qu’ils avaient embêté une française qui ne l’avait pas mais finalement l’avaient laissé passer.
On est 6 à l’entrée. L’homme au guichet nous tend un formulaire, part, nous donne un papier de paiement, nous demande de payer 50 euros par personne à l’autre guichet, nous reprend le papier, nous fait attendre, redemande à tout le monde le papier du paiement, part, nous fait attendre, demande si on a une assurance, la plupart n’en ont pas, veut un justificatif, part, nous fait attendre, et colle sans rien dire une affiche à la vitre de son guichet « selon les nouvelles lois, une assurance est obligatoire… » avant de partir. Puis plus rien.
On passe alors au guichet des assurances pour en acheter une et enfin pouvoir passer.

D’ispahan à Yazd en bus

Il reste maintenant à récupérer de l’argent, aller au « terminal Jey » et prendre un bus pour Yazd. Il y en a toute les heures. Facile? pas tant que ça quand on est dans un pays où on ne peut pas retirer de l’argent, quand on se rend compte qu’il n’y a pas de bureau de change dans l’aéroport et qu’on nous pousse dans un taxi, qu’on paye en dollars, en nous disant dans un genre d’anglais qu’on trouvera sur place.
Bien sûr arrivé à la gare de bus, le bus ne prend que la monnaie locale et on se retrouve à la recherche d’une banque qui change des euros ou dollars. On finit par devoir marcher plus de 2h jusqu’au centre ville pour enfin trouver un bureau de change. On aura beaucoup demandé notre chemin, et eu la chance à la fin de tomber sur un couple dont la femme était traductrice perse-anglais.
Revenu au Jey Terminal, nous nous embrouillons les pinceaux avec les « Tomans ». Ici les gens parlent en Tomans. En général quand ils disent 26, c’est 26000 Tomans soit 260000 Rials.

Finalement on est dans le bus, et quelques 4-5h plus tard et un petit roupillon, on arrive à Yazd!

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