Pluies et grognements à Mactan

Qui dit que parce qu’on est en voyage il ne faut pas râler ? Moi ? Bon ok des fois je le dis. Mais souvent je râle quand même.
Cela fait plusieurs jours qu’il fait gris et qu’il pleut. Pour le moment je ne râle encore pas trop.
Histoire de bouger un peu, nous avons décidé de rejoindre l’ile de Mactan ou se trouve l’aéroport de Cebu.
Premier gentil ralage, non l´hôtel n’est pas a 500m du Mactan Shrine comme indiqué sur internet, mais à plus de 2 km !
A pied ça change tout.
Lorsque nous arrivons à l´hôtel, malgré les manques certains de la chambre, je ne la trouve pas si mal.
C’est vraiment une fenêtre ce mini truc ? Bon ok. La douche directement sur les toilettes ? Bon je prends pas trop de place ça va.

Mais cette chambre se transforme vite en enfer, alors je change vite d’avis et le ralage commence ! Les « P** de b** de m**» fusent, et les soupirs se succèdent.
Car on pourrait l’appeler « le hammam philippin ». Niveau chaleur ça va encore mais niveau humidité elle bat les records. Bien sur les vêtements ne sèchent pas, et ceux qui étaient secs quand on est arrivé sont maintenant tout pégueux.
Les draps aussi, et puis nous…

Heureusement, une journée un peu meilleure nous permet de sortir sécher au vent. Profitons de ce jour sans pluie pour partir nous balader à vélo. Et c’est parti ! Slalomant entre circulation et flaques d‘eau on commence par un petit arrêt au Mactan Shrine, le monument du coin. Lapu-Lapu, ca ne vous dit rien ? Ok, honnêtement moi non plus, à part que c’est le nom de la ville principale ici. Mais il s’agit en réalité d’un personnage très connu ici, pour être le premier à avoir combattu les espagnols, plus précisément, Magellan. Étonnant d’ailleurs de trouver dans ce même lieu une statue de Lapu-Lapu mais aussi un monument à Magellan érigé par les espagnols.

Nous prenons ensuite le bateau pour rejoindre l’île d’Olango, toujours avec nos velos.
Direction un sanctuaire ornithologique. Je joue les photographes.

Au retour, reprise du ralage collectif lorsqu’on nous fait payer 140pesos pour un bout de poulet et des grains de riz !
On aura au moins évité la pluie.
Sauf que le vent se lève et nous finissons quand même trempés par les vagues lors de la traversée.
Et pour bien finir la journée, malgré le temps nuageux, coup de soleil !

Conclusion, bons moments de vélo mais retour toujours pégueuse, plein de coups de soleil et j’avais presque oublié…ces p** de piqûres de moustiques…
Rassurez moi, je ne suis pas la seule à râler en voyage quand même? et vous?

 

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