Le Choquequirao : un site inca a decouvrir
Le Choquequirao, ou encore Choq’ekiraw est un site Inca se trouvant à la limite des départements de Cuzco et de l’Apurimac à 3100m d’altitude.
Redécouvert par les européens dans la même période que le Machu Picchu, ce site est encore hors des sentiers battus et bien que montant en popularité, encore peu visité.
Voir notre parcours pour l’atteindre, dans l’article « Trek Choquiquerao au Machu picchu ».
Développement touristique du site de Choquiquerao
Un plan de développement du tourisme dans la région est en cours. J’ai pu lire un accord signé entre les gouverneurs de la region de Cusco et d’Apurimac concernant les futurs projets datant de janvier 2017.
Le but est de développer et mettre en valeur les routes de trekking autour du site:
l’aller retour de Cachora (chemin le plus fréquenté), la boucle partant de Cachora et repartant de Choquiquerao pour Huanipaca via San ignacio (ce chemin de retour était barré car en mauvais état lors de notre passage en avril 2017), ainsi que d’autres routes tel que celle passant par Yanama.
En parallèle de ces chemins de randonnées, un projet de téléphérique est en cours pour rendre l’accès au site plus simple. Pour l’instant le site est seulement accessible en randonnant.
L’accès a déjà été amélioré et certaines agences de voyage ont commencé à y emmener des groupes.
Il est bien sur possible de l’organiser en indépendant, ce que je conseille.
Le complexe archéologique du Choquiquerao
Comme pour le Machu Pichu, la cité reste mystérieuse. Les archéologues continuent les recherches (70 % serait actuellement encore caché dans la jungle).
On pense que cette cite, dont le nom signifie « Berceau d’or » était particulièrement grande et défendait la vallée supérieure de l’Apurimac.
Le site se divise en plusieurs secteurs. La partie la plus grande et la mieux restaurée se trouve en amont du camping. Suivre le panneau « sector III plaza principale».
C’est le centre urbain où les bâtiments sont regroupés autour d’une place principale (secteur 1 a 4). Au milieu, un canal de drainage descend de la montagne.
Ce centre se divise lui même en deux :
– Le hurin, la premiere place
– Le hanan,le secteur le plus haut
D’ici on peut voir une colline tronquée, le secteur 5, que nous appellerons entre nous « la piste d’hélicoptère », vous ne pouvez pas la rater.
Mais d’une manière plus archéologique ce serait plutôt « ushnu », il s’agirait d’une plateforme cérémonielle.
Autour de ce centre se trouvent encore d’autres secteurs que nous prenons plaisir a visiter.
- secteur 6 : maisons des prêtres
- secteur 7 : grandes terrasses, les premières qu’on rencontre en montant du camping
- secteur 8 : 129 terrasses ! On peut y descendre par un chemin de terre ou en prenant les escaliers incas. Un mirador à été installé pour pouvoir admirer les terrasses de face. Particularité du site, des figures de lamas sur les murs des terrasses.
- secteur 9 : pikiwasi, secteur d’habitat et d’ateliers
Reste maintenant la partie au sud du camping, le secteur 10, comprenant de nombreuses terrasses. Découpée elle même en deux: pacchayoc (la plus interessante) et Paractepata.
Sur le site de Pacchayoc on retrouve en plus des terrasses une maison appelée « casa de la caida de agua » et la vue sur une magnifique cascade. Un chemin, pas très bien indiqué permet de la rejoindre. Toute cette zone est moins entretenue et donne un ambiance encore plus forte de cité perdue.
Des panneaux « sigua la flecha » sont placés sur les terrasses mais pas forcement là où on les attendrait.
Nous sommes seuls avec les ouvriers rénovant le site lorsque nous visitons ce secteur.
Articles très intéressants sur le site pour aller plus loin :
https://nda.revues.org/443
https://jsa.revues.org/11497
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