Le touriste et l’indonésien

selamat

Lorsque je suis arrivée à Bali, je me suis tout de suite dit que c’était pas ici que j’allais pouvoir rencontrer des locaux.

Il faut dire que quand on arrive on sent bien qu’on est ici « touriste ».
De plus tout le monde ne parle pas anglais et à moins de parler couramment indonésien ça crée forcement une barrière. Néanmoins ce n’est pas totalement impossible.
Je parle ici de Bali et Java n’étant pas allée dans les autres îles.

Le côté obscur: Les indonésiens travaillant dans le tourisme/commerce/transport

L’image de l’Indonésie en prend un coup. Si on est prêt à payer des prix exorbitants pour le pays, beaucoup d’indonésiens travaillant dans le tourisme/commerce/transport ont le « sourire commercial ». Mais sinon beaucoup sont très désagréables.

L’exemple le plus marquant: les transports.
Que ce soit en taxi ou bus, la plupart du temps on va vous annoncer un prix 10 fois supérieur au vrai prix. Certains vont rester cool, d’autres sont à la limite de vous insulter quand vous essayez de négocier.

Le gouvernement s’y est d’ailleurs mis. L’entrée au Bromo et au Kawah Ijen à apparemment été multiplié par 10 pour les étrangers.

Autre exemple, un français ayant ouvert un hotel à Pemuteran nous à bien indiqué que lorsqu’on s’installe il faut se faire à l’idée que ça va être très dur de se faire des amis. Des « potes » oui. Mais s’il y a des ennuis, ce sera vous contre les indonésiens.

Nous avons assisté à un coup de force des gérants d’autres hotels du village pendant que nous y étions.
Les autres gérants accusent le français de faire de la concurrence déloyale et ce n’est apparemment pas la première fois qu’ils lui cherchent des ennuis.
En effet il a des dortoirs… enfin juste une chambre de 6 lits… mais c’est du coup l’offre la moins chère du village. Et en plus, son business marche bien.
Alors qu’à côté, de plus en plus d’hôtels tenus par des indonésiens se construisent alors qu’il n’y a pas plus de touristes, ce qui entraîne une diminution du nombre de clients pour les anciens.

Ils sont donc venus dans l’hôtel nombreux avec une personne de la « sécurité du village », y sont restés des heures. Il y a apparemment eu un « vote » interdisant les dortoirs dans le village.  Le gérant français à été menacé s’il ne fermait pas son dortoir et va donc le transformer en chambre plus classique.

Dommage, nous, on l’a bien aimé ce dortoir.

Le côté cool: Les autres indonésiens

Heureusement de nombreux indonésiens sont très gentils et accueillants, mais forcement c’est plus dure de les rencontrer.

Par exemple, pendant un trajet en Bemo, j’ai discuté avec une institutrice travaillant dans un petit village. Elle voulait m’inviter dormir chez elle et que je vienne une petite demi heure dans son école parler de mon pays et faire parler les petits en anglais. Malheureusement, n’ayant aucun moyen de se joindre, et ne sachant pas où et comment se retrouver ça n’a pas pu se faire.

Cela peut aussi se passer dans un simple warung (sorte de petit restaurant indonésien) par exemple. Ou on se retrouve avec un militaire blaguant, des travailleurs transportant des caisses de raisins nous offrant quelques grappes à gouter. Et aussi des étudiants toujours contents de pouvoir discuter avec un étranger.

 

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