De Yarchen a Dzongsar
Nous continuons à nous enfoncer au milieu des montagnes du Sichuan et à nous éloigner des chemins connus. Les plateaux herbeux du Tibet se transforment en vallées entourées de forets de pins.
Bus de Yarchen Gar a Pelyul
Nous nous levons tot pour prendre le bus de 7h repartant de Yachen, en réalité un mini van.
Après une longue « discussion » avec deux taxis, qui d’apres ce qu’on a compris voulaient qu’on paye le prix complet du minivan (soit 315y), nous les abandonnons sur place pour nous rapprocher d’un autre minivan ou sont regroupés plusieurs moines.
45Y par personnes, on est 7.
Anecdote du trajet : le moine a coté de nous, nous montre une jolie photo d’une marmotte, sur ses pattes arrière, qui a l’air d’essayer d’attraper le moulin a prière qui lui est tendu. Ah mais c’est a ca que ca sert en fait !
Pelyul, la ville suisse-chinoise
Je m’attendais a quelque chose de plus moderne que Yarchen, mais pas autant. Nous arrivons a Pelyul, ou Palyul, ou Baiyu, une petite ville chinoise. Certes petite, mais quand même.
Nous y ferons des courses et y visiterons la vieille ville tibétaine. De nombreux policiers et militaires.
Anecdote du jour : Des chiens agressifs dans l’enceinte d’un couvent nous font accélérer. Et peut être conséquence du stress, ou sinon c’est vraiment pas de pot, c’est comme par hasard devant le couvent que je laisse tomber ma casquette. Le temps de faire demi tour, un des jeunes chiens la prend et court se cacher dans le couvent ! Armé de notre seul courage et d’un gros cable d’acier (comme quoi les travaux des fois ca sert), nous partons a sa rescousse.
Le problème du passeport des hotels de Pelyul
Les hôteliers possèdent ici une feuille détaillant un passeport avec la signification de chaque champ. Pas facile malgré cette aide de remplir le formulaire informatique pour nous enregistrer.
L’employé de notre hotel a bien galéré. A yarchen, c’etait plus simple il nous a suffit de rentrer une ligne « nom/prénom/numero » (on suppose, les noms des colonnes étaient en chinois), sur une feuille de papier.
D’un autre coté les policiers n’ont pas l’air de mieux comprendre. Nous en avons croisé dans la rue, grace au traduction de son téléphone un des policiers a pu nous demander notre nationalité, d’ou on venait, ou on allait, puis jeter un œil a nos passeports, sans avoir l’air d’y comprendre grand chose.
Katog, le vieux monastere
Nous avions lu qu’il était possible de rejoindre Horpo, pres de Katog (ou Kathok d’ailleurs), en mini bus le matin. Cependant nous n’avons pas réussi a récupérer de l’information sur place.
Nous n’avons pas non plus trouvé de gare de mini van, la plupart ont l’air d’attendre au milieu de la rue principale.
Il y a une gare de bus a l’est, mais elle était tout le temps fermée quand on y est passé, et il n’y avait pas l’air d’avoir ce qui nous intéresse. La seule solution semble le taxi a 300y. Et il faudra encore arriver a en repartir. Nous décidons finalement de partir directement pour Dsongsar ou nous avions prévu de rester plus longtemps.
Comment se rendre de Pelyul a Dsongsar
Aller a Dzongar n’est pas vraiment plus simple. En bus? faut pas rever. En taxi ? 400y.
De l’autostop ? Pourquoi pas, mais c’est loin.
On opte pour une solution mixte. Un mini van est déjà bien rempli et recherche des passagers pour aller a Dege. On lui demande donc de nous laisser a l’intersection avec la route de Dzongsar (j’avais imprimé une carte). Une fois a l’intersection, on n’attendra pas longtemps et en deux voitures nous voila arrivés.
Total : 60y
Visite de Dzongsar
C’est le retour a la campagne. Entouré de montagnes je trouve le coin très mignon. Malheureusement, campagne veut aussi dire très mauvaise qualité-prix dans les hotels. Au revoir la douche.
Une des femmes d’un hotel essaiera désespérément de nous donner le prix de sa chambre en ecrivant sur la calculatrice 10×30=300. Tant que ca !?
Puis 100/30=3,3333. Si peu !? Finalement c’etait 130 mais c’est que plusieurs heures plus tard qu’on comprend.
Nous ne resterons qu’une journée avant de repartir pour une longue randonnee jusqu’au village de Palpung.
Lors de notre visite nous passons près du monastère (ou les moines sont rassemblés), et trouvons suspendu a un plafond plusieurs yaks et un ours empaillé. En rencontrerons nous lors de notre marche?