Aller de Shiraz à Ispahan : non à l’arnaque!
Aller de Shiraz à Ispahan est assez facile, il y a des bus régulièrement.
Nous sommes donc partis le soir vers 16h de Shiraz en bus dans l’espoir de ne pas arriver trop tard. Erreur, nous arrivons à Ispahan à minuit et demi!
Nous avons alors droit à une arrivée mouvementée.
Le chauffeur à qui nous avons montré l’adresse de notre hôtel nous fait descendre à un arrêt au bord d’une grande route où nous nous sentons un peu perdus. Nous nous attendions plutôt à une grosse gare routière.
Quelques personnes sortent et ça commence à crier dans tous les sens. Nous voyons bien que nous sommes au milieu de l’engueulade et sûrement la cause principale mais il nous faut un moment pour comprendre.
Trois hommes se disputent, tout en nous disant chacun de son côté de le suivre. Mais on suit qui là!? A qui faire confiance? Sûrement pas au plus jeune, le seul connaissant 2-3 mots d’anglais, qui profite dès qu’il le peut pour nous dire « hello, come come, ok? ».
Je croise plusieurs fois le regard d’un passager qui est descendu. Il a l’air désemparé, comme si il voulait aider sans vraiment savoir quoi faire. Pendant que les autres se disputent toujours, il me fait signe de rester avec l’homme 1. Au bout d’un moment nous comprenons que l’homme 1 est le chauffeur de bus, il reste devant le bus au bord de la route, tout en continuant l’engueulade, et essaie de nous arrêter un taxi, un vrai. Les deux autres sont en fait des faux taxis.
Finalement, le chauffeur n’arrivant pas a arrêter un taxi et le temps passant, bien énervé par les autres zozos, il nous dit en « langue des signes » d’aller avec le chauffeur 2, en insistant bien pour qu’on le comprenne, il indique « ne payez pas plus de 80000 ». Ca tombe bien le chauffeur 3, c’était le jeune qui sentait l’embrouille.
Après ce petit stress on arrive quelques minutes après à notre hôtel, ouf!! Il semble que le « taxi » essaie encore de récupérer des sous à l’hôtel pour nous avoir déposés. Too bad pour lui, on avait réservé.
L’arnaque n’est pas encore généralisée dans ce pays, contrairement à d’autres pays que je n’oserais pas nommer ici.
Il y a encore des honnêtes gens, et voulant donner une bonne image de leur pays, pour aider les pauvres touristes perdus.
Bien dommage que ce ne soit pas les bons qui parlent anglais…