Boulot dans le fund-raising

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Premier jour de boulot dans le fund-raising

Et c’est parti pour ma première semaine de boulot!
La journée commence tôt, genre 7h30, ce qui veut dire réveil et départ de la maison bien plus tôt. Mais ça va, ça ne me dérange pas trop, j’arrive étonnement à me lever.
Je bosse pour une boite de marketing qui vend des coupons de gratuité pour des associations caritatives, ici les « special olympics », pour les handicapés.
On est payé exclusivement à la commission.
Normalement, en semaine, on fait du porte à porte, commerces, industries, bureaux, pour vendre les tickets, 10, 20,30, 50 ou 100 dollars. Et le week-end, on pose une table devant les supermarchés et on arrête les gens.

Chaque matin on se retrouve tous à l’agence, nous les « vendeurs », dans une salle de l’agence où on se regroupe par groupe autour de nos « leaders », ou avec notre binôme.
Les vendeurs peuvent devenir leader s’ils ont de bonnes ventes, ce qui leur permet de former les nouveaux, puis de passer team leader, co-chef d’agence etc… Ca peut aller assez vite mais il y a de la concurrence.
Mon binôme/leader est le français de la boite, c’est bien pour ça qu’on m’a mis avec lui. Il essaie de passer co-chef pour avoir droit à un sponsorship et rester en Australie. En attendant il est comme tous, en indépendant, et si son visa WHV expire il doit partir.
On se donne des objectifs et on révise le « speech », ce qu’il faut dire pour vendre les tickets:

« Vous connaissez les special olypics? nous sommes une organisation qui permet aux enfants handicapés de la commune de faire du sport. Il y a les jeux olympiques dans X jours et nous récoltons des sous pour permettre aux enfants d’y aller. Pour ça nous vendons des coupons blablabla… »

Chaque personne et chaque équipe a des objectifs de vente, et quand on atteint un certain score, on a le droit le matin suivant de « smasher the gong », et je parle bien d’un vrai gong.

Première essai dans une zone industrielle. Je regarde mon binôme faire sur 2-3 magasins, puis c’est à mon tour. Puis on se sépare le boulot, il prend un côté de la rue, je prend l’autre, on se retrouve au bout. Une des difficultés c’est déjà de ne pas se perdre. C’est là que j’ai commencé à voir l’utilité d’un smartphone.
Longue journée, on finit dans les rues de Parramatta pour finir et tenir l’objectif de 400$ vendu.

Wollongong

Ce n’est que le 2eme jour et je dois aller à Wollongong, à plus de 2h de sydney! On se lève tôt et on zappe la séance du matin au bureau.
Ils y vont de temps en temps, le but est de tester cette ville pour y implanter une agence.

C’est aussi ma première journée de « table ». Les fameuses journées où on reste planté devant un supermarché à essayer d’arrêter les gens.
Rester souriant, même en fait « plus que souriant » est la devise.
Je découvre les excuses diverses et les comportements des passants allant du « non je ne te vois pas », au « grommelage », au sourir, à l’accélération etc…
Et aussi les premières personnes bien sympa qui vous remontent le moral quand celui ci commence à baisser.

Encore une longue journée avec une arrivée vers 22h le soir chez moi. Et c’est reparti pour wollolong le lendemain!

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