Mon coup de cœur: Boipeba
C’est en cherchant sur internet pour préparer mon voyage et en traînant sur google map que j’ai découvert Boipeba. Comme souvent en voyage j’ai envie de voir un peu de tout. Et cette étape me permettait de m’aventurer un peu plus loin que les arrêts classiques d’un tour de Bahia.
Comment aller à Boipeba?
Là est la seule difficulté. C’est pas à côté!
Vous trouverez quelques explications ici: http://www.ilhaboipeba.org.br/fr/comochegar.html
Pour ma part, j’ai rejoint directement Boipeba de Lencois, parc Chapada Diamantina.
En partant vers 23h de Lencois, prendre un bus pour Feira de Santana (arrivé vers 4h du matin), puis un autre bus vers Valenca (arrivé vers 10h), puis enfin un bateau! Arrivée vers midi?
Le bateau pris à Valenca donne direct le ton. En effet c’est un tout petit bateau où on se retrouve avec 4-5 locaux. Pour donner un caractère encore plus mystérieux au paysage qui l’est déjà, la pluie s’accentue.
Malgré le bateau qui sautille et nous avec, on grignote en essayant de regarder la mangrove qui nous entoure à travers les bâches mouillées recouvrant le bateau, tout excitée d’enfin arriver à destination.
Que faire à Boipeba?
Bien contente d’arriver, on(avec Anna rencontrée à Lencois) marche jusqu’à notre hostel réservé la veille sur internet. On demande de l’aide et quelqu’un nous y emmène gentiment.
Il pleut toujours alors on passe une bonne partie de l’aprem à se reposer à l’hostel. Mais comme il est super agréable on ne râle pas trop. Et comme d’habitude je me fais un ami chat. Seule une petite ballade de fin de journée nous fait découvrir le village et notre seule peur quand la nuit tombe c’est… une vache!
Le village principal de l’ile de Boipeba est Velha Boipeba et c’est là qu’on trouve la majorité des logements et restaurants.
Bien que prévu pour le tourisme, le lieu garde l’esprit village: pas de grand hôtel, personne pour te sauter dessus à l’arrivée, peu de monde, quelques mini supérettes pour se ravitailler, pas de voitures, et des gens qui te disent bonjour dans la rue. On apprend vite à raccourcir notre « Bonne soirée – Boa noite » en un simple « Boa », puis à rajouter des « Tudo Bem ».
La tranquillité du lieu est juste interrompue par des locaux trimbalant des sonos sur des vélos. Pardon? Explication, c’est les élections et les candidats ont tous une petite chanson répétant en boucle un numéro à taper pour voter pour eux. J’en aurais presque retenu un 4-5-5-3-2…
Pour les deux jours suivants la pluie s’arrête, mais le temps reste nuageux. Tant pis on a envie de visiter.
De Vila Boipeba à Morere
Morere est un autre village de l’ile, encore plus petit. On décide de suivre la côte pour le rejoindre. Il faut juste s’assurer de l’heure de la marée basse car il faut à un moment traverser un bras de mer pour continuer.
Nous suivons les immenses plages désertes au sable fin, que je trouve déjà magnifiques malgré les nombreux nuages, je n’ose imaginer le résultat avec un ciel bleu.
On craque pour une pause photo, on est des stars tout de même! Et faire modèle et photographe entre filles ça m’éclate en ce moment.
Puis on continue à marcher et arrivées au bout de la plage, un groupe de pêcheur nous indique le chemin pour traverser . On a de l’eau jusqu’aux genoux ça va.
A Morere un tracteur-bus repart à Velha Boipeba. Il y en a quelques-uns dans la journée, c’est les « bus locauxl ». C’est un peu cher et nous ne sommes pas fatiguées, nous rentrons donc par l’intérieur des terres. On croise quelques jeunes du village en moto, puis à l’arrivée, de nuit, on passe devant une église et sa messe mais aussi quelques stands d’Acaraje.
La plage de Castelhanos
Aujourd’hui j’ai envie d’aller au sud-sud de l’ile.
Il reste un dernier village, Sao Sebastiao, ou plus connu sous le nom de Cova da onca. Cependant il semble assez difficile d’y aller. Le tracteur n’y va pas souvent et surtout n’a pas d’horaire. Sinon c’est à pied et il faut alors y dormir.
Autre endroit qui nous intéresse bien, la plage de Castelhanos.
Un peu difficile d’accès aussi mais c’est faisable. Le plus simple est de trouver un bateau pour y aller. Par beau temps il y a même des tours qui y vont en s’arrêtant aux piscines naturelles pour baignade.
A peine plus compliqué, mais moins cher et bien plus fun, c’est d’y aller à pied en traversant un bout de mangrove.
On retourne donc à Morere pour ensuite continuer à descendre vers le sud.
Peu de touristes veut aussi dire plage non « nettoyée ». Sursaut quand on tombe sur un squelette de tortue amené par la marée. C’est moins glamour. Un peu plus loin un gros charognard semble fixer un mets bien appétissant, une autre tortue de mer, sur le dos, encore bien en chair celle ci. On accélère pour profiter de visions plus agréables.
La femme de notre hostel nous a indiqué qu’il y avait deux guides pouvant nous faire traverser jusqu’à la fameuse plage. Le premier à Morere (au fond du village, à côté de la maison comme ci à côté du resto comme ça). Le deuxième au camping sur la dernière plage avant la mangrove, Sandro. Arrivées au bout de la plage, on essaie de deviner le passage jusqu’à ce qu’un couple arrive vers nous. Ah bin c’est le guide!! Avec une touriste, et ils vont à Castelhanos. On se joint donc à eux.
S’enchaînent marches entre les arbres, marches entre les crabes, marches dans l’eau jusqu’à la taille dans la mangrove, petite barque, la plage! Puis glande, nage, poirier, photos, marche et retour à la tombée de la nuit.
Autre possibilité de ballade, partir vers le nord. Quelques mètres seulement séparent l’ile de Boipeba de l’île de Tinharé ou se trouve Morro. Il est donc possible de traverser et de découvrir une autre jolie plage. Et si vous n’avez pas peur, pourquoi pas marcher jusqu’à Morro? Enfin là c’est loin!
Ou loger à Boipeba?
Quelques pousadas et un seul hostel à Boipeba, Abaquar Hostel.
Mais un super hostel !
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