Recherche de boulot et interview Sydney

Ma première semaine en Australie est bien remplie, je réponds à pas mal d’annonces sur le site Gumtree et récupère quelques entretiens.
Je passe aussi dans les magasins distribuer mon CV, ils commencent à chercher pour noël.

Les entretiens:

  • Je vais à Grandville pour un job de « walker », qui consiste à distribuer dans les boites aux lettres d’un quartier des prospectus. Pas vraiment d’entretien, ils nous expliquent le boulot, on remplit le contrat et c’est bon. Mais pour être payé il faudra récupérer un ABN.
    En effet on n’est pas embauché par l’entreprise car on est des « travailleurs indépendants ». On a donc besoin de s’inscrire en tant que tel.
    En attendant pour ce rendez-vous, j’appelle un numéro que j’avais récupéré pour un autre job. Et hop, un entretien pour le lendemain (sans vraiment comprendre ce que le gars me dit au téléphone…)
  • Le lendemain, Parramatta, encore à 1h de trajet du centre ville, pour un job de fund raising (l’entretien récupéré la veille au tel). Ca se passe bien, le jour d’après je suis en journée d’observation, la semaine d’après je commence à bosser, toujours en tant qu’indépendant.
  • Je passe deux autres entretiens dans le même style pour de la vente et du marketing,
  • Le dernier job pour lequel j’ai eu un entretien consiste à trouver des gens (en général des backpackers en work holiday visa) pour emménager dans des grandes collocs. On gagne 50 dollars à chaque personne qui prend l’appart. Je commence quand je veux si ça m’intéresse.

En résumé, ce que j’ai conclu de ma recherche et des rencontres que j’ai faites:

  • Mieux vaut chercher dans sa branche si on a de l’expérience, pas forcement facile dans tous les domaines mais beaucoup d’entreprises cherchent quelqu’un avec expériences. Pâtissier, cuisinier? Vous êtes gagnant!
  • Il y a beaucoup de boulots mais aussi beaucoup de concurrences, mieux vaut être dans les premiers à répondre à une annonce. Si l’annonce date de la veille il y a des chances que ce soit trop tard.
  • Le plus facile à récupérer, mais du coup moins bien payé, c’est les jobs en tant que independant contractor. En effet dans ce cas on n’est pas employé par l’entreprise, alors ils n’ont pas à s’engager, ni à payer le minimum autorisé. Pas forcement besoin d’expériences.
  • Le marché du « backpacker » est très lucratif pour certains. Il est facile pour un employeur de trouver quelqu’un qui bosse pour lui mais qui n’est payé qu’à la commission et ne lui coûte rien. Ou au black sous payé. De plus, entasser des backpackers à 15 dans une coloc, en utilisant d’autres backpackers pour trouver les intéressés, n’est apparemment pas un problème.

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